Titre : | Traitement des sols Pollués par Certaines Plantes. | Type de document : | document électronique | Auteurs : | GHERIB Djelloul, Auteur ; BENDRAOUA Abdelaziz, Directeur de thèse | Année de publication : | 2013 | Importance : | 141 p. | Accompagnement : | CD | Langues : | Français (fre) | Catégories : | CHIMIE:Option : Science de l’Environnement et Valorisation des déchets
| Mots-clés : | Plomb spéciation Mobilisation fève Phytotoxique translocation | Résumé : | Le plomb est un métal toxique exploité depuis près de 5000 ans, dont l’usage s’est largement accentué avec la révolution industrielle. En raison de ses très nombreuses utilisations, il a largement été répandu dans l’environnement. Même si les rejets de plomb sont contrôlés de nos jours, il est toujours utilisé, notamment pour la fabrication des batteries. Les sols contaminés au plomb sont très nombreux, et sa persistance représente un problème environnemental majeur, notamment en raison de sa toxicité vis-à-vis des écosystèmes.
Dans ce contexte, le comportement du plomb a été étudié le long d’un profil de sol agricole contaminé artificiellement dans le laboratoire grâce à une approche pédologique globale.
Le plomb s’accumule préférentiellement dans l’horizon de la surface. Les concentrations évoluent d’une manière décroissante vers les couches inférieures
Le plomb est majoritairement lié aux carbonates, il ne s’adsorbe pas (très faible fraction) sur les phases hydrosoluble et échangeable. En effet, le classement des phases par ordre d’importance peut être présenté comme suit :
Baisse de pH (carbonates)> Matière réductible > Matière organique >Echangeable > hydrosoluble.
La solubilisation des éléments traces métalliques a été évaluée à l’aide d’extractions chimiques simples simulant les variations de conditions physico-chimiques susceptibles d’intervenir dans le milieu naturel, comme une augmentation de la force ionique des eaux de ruissellement consécutive à l’épandage d’une matière riche en sel, une acidification du milieu lors de pluies acides ou le déversement accidentel de produits chimiques. Ces expériences ont été réalisées en
mode statique (batch).
La mobilisation du polluant, observée lors d’une augmentation de la force ionique des eaux de ruissellement est limitée. Une variation de pH des matrices (pluies acides ou déversements accidentels) engendrent une solubilisation beaucoup plus importante de cet élément.
La culture des fèves sur des différentes contaminations de sol n’entraîne pas d’effet phytotoxique après 90 jours de culture. Cependant, le transfert du plomb du sol vers les racines est important, les concentrations dans les racines atteignant les 172.1 mg.kg-1 dans le sol le plus contaminé, une très grande partie de ce plomb étant adsorbé à la surface des racines (62 à 74%).
La translocation vers les parties aériennes étant limitée. Le rendement épuratoire de la plante utilise est très faible environ 1%. |
Traitement des sols Pollués par Certaines Plantes. [document électronique] / GHERIB Djelloul, Auteur ; BENDRAOUA Abdelaziz, Directeur de thèse . - 2013 . - 141 p. + CD. Langues : Français ( fre) Catégories : | CHIMIE:Option : Science de l’Environnement et Valorisation des déchets
| Mots-clés : | Plomb spéciation Mobilisation fève Phytotoxique translocation | Résumé : | Le plomb est un métal toxique exploité depuis près de 5000 ans, dont l’usage s’est largement accentué avec la révolution industrielle. En raison de ses très nombreuses utilisations, il a largement été répandu dans l’environnement. Même si les rejets de plomb sont contrôlés de nos jours, il est toujours utilisé, notamment pour la fabrication des batteries. Les sols contaminés au plomb sont très nombreux, et sa persistance représente un problème environnemental majeur, notamment en raison de sa toxicité vis-à-vis des écosystèmes.
Dans ce contexte, le comportement du plomb a été étudié le long d’un profil de sol agricole contaminé artificiellement dans le laboratoire grâce à une approche pédologique globale.
Le plomb s’accumule préférentiellement dans l’horizon de la surface. Les concentrations évoluent d’une manière décroissante vers les couches inférieures
Le plomb est majoritairement lié aux carbonates, il ne s’adsorbe pas (très faible fraction) sur les phases hydrosoluble et échangeable. En effet, le classement des phases par ordre d’importance peut être présenté comme suit :
Baisse de pH (carbonates)> Matière réductible > Matière organique >Echangeable > hydrosoluble.
La solubilisation des éléments traces métalliques a été évaluée à l’aide d’extractions chimiques simples simulant les variations de conditions physico-chimiques susceptibles d’intervenir dans le milieu naturel, comme une augmentation de la force ionique des eaux de ruissellement consécutive à l’épandage d’une matière riche en sel, une acidification du milieu lors de pluies acides ou le déversement accidentel de produits chimiques. Ces expériences ont été réalisées en
mode statique (batch).
La mobilisation du polluant, observée lors d’une augmentation de la force ionique des eaux de ruissellement est limitée. Une variation de pH des matrices (pluies acides ou déversements accidentels) engendrent une solubilisation beaucoup plus importante de cet élément.
La culture des fèves sur des différentes contaminations de sol n’entraîne pas d’effet phytotoxique après 90 jours de culture. Cependant, le transfert du plomb du sol vers les racines est important, les concentrations dans les racines atteignant les 172.1 mg.kg-1 dans le sol le plus contaminé, une très grande partie de ce plomb étant adsorbé à la surface des racines (62 à 74%).
La translocation vers les parties aériennes étant limitée. Le rendement épuratoire de la plante utilise est très faible environ 1%. |
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