Titre : |
Diversité fonctionnelle des plantes : traits des organismes, structures des communautés, propriétés des écosystèmes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Eric Garnier (1959-....), Auteur ; Marie-Laure Navas, Auteur |
Editeur : |
Bruxelles : De Boeck |
Année de publication : |
2013 |
Collection : |
Licence maîtrise doctorat |
Importance : |
1 vol. (353 p.) |
Présentation : |
ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8041-7562-7 |
Note générale : |
La couv. et la p. de titre portent en plus : "biologie, cours"
Notes bibliogr. Glossaire. Index |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
571.4 |
Résumé : |
La biodiversité, ou diversité biologique, constitue le tissu vivant de notre planète. Elle est traditionnellement appréhendée par la diversité des taxons, notamment celle des espèces. Mais d'autres facettes de la diversité doivent être considérées pour rendre compte de la plupart des processus écologiques et évolutifs. Le but de cet ouvrage est de montrer la puissance d'une approche fonctionnelle de la diversité pour mieux comprendre comment se structurent et fonctionnent les systèmes écologiques et leurs composantes.
L'ouvrage est centré sur les plantes, composantes majeures de ces systèmes pour lesquelles l'approche fonctionnelle a conduit à des avancées majeures au cours des 20 dernières années. Ce livre présente tout d'abord les bases conceptuelles d'une approche fonctionnelle de la diversité fondée sur l'utilisation des traits des organismes. Il montre ensuite comment cette approche peut être utilisée pour aborder des questions actuellement très débattues en écologie, se rapportant notamment aux réponses des plantes aux facteurs du milieu (incluant les changements planétaires), et à l'identification des contrôles s'exerçant sur la structure des communautés, les propriétés des écosystèmes et les services que ceux-ci rendent aux sociétés humaines.
(schéma)
L'estimation de cette diversité reste cependant un grand défi. Une des explications est liée à sa nature plurielle, qui pose la question du choix de l'entité à prendre en compte. Ainsi, la plupart des quantifications actuelles portent sur le nombre d'espèces, qui met en avant la «facette taxinomique» de la diversité. Il y aurait actuellement environ 9 millions d'espèces sur la Terre, dont seulement un peu plus de 1,2 millions sont décrites (Mora et al, 2011). Au-delà de ces estimations encore bien imprécises, les travaux des paléontologues, des généticiens et des évolutionnistes ont permis de retracer l'histoire de l'origine de la vie et de l'évolution des organismes. Sur la base de la théorie de l'évolution et de l'observation des restes fossiles, ils ont pu proposer une classification du vivant, l'arbre de vie, reliant ses membres par leurs liens de parenté : chaque organisme s'y trouve inscrit dans une histoire évolutive, le tissu des relations entre apparentés représentant alors la «facette phylogénétique» de la diversité. Cependant, la diversité des organismes participe d'autres différences qui transcendent les délimitations taxinomiques et les liens de parenté existant entre eux. L'une d'entre elles relève de la diversité des fonctions accomplies par cette multitude d'organismes en relation avec les milieux qu'ils occupent : c'est la «facette fonctionnelle» de la diversité.
Si l'on veut comprendre le fonctionnement des systèmes écologiques et en dernier ressort celui de notre planète, la prise en compte de la composante fonctionnelle des organismes est essentielle. Pour s'en convaincre, arrêtons-nous sur la comparaison réalisée par Lovelock (1979) des atmosphères des deux planètes qui nous entourent, Venus et Mars, avec celles de la Terre actuelle et d'une Terre hypothétique où la vie n'existerait pas (Tableau 1.1). |
Diversité fonctionnelle des plantes : traits des organismes, structures des communautés, propriétés des écosystèmes [texte imprimé] / Eric Garnier (1959-....), Auteur ; Marie-Laure Navas, Auteur . - Bruxelles : De Boeck, 2013 . - 1 vol. (353 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - ( Licence maîtrise doctorat) . ISBN : 978-2-8041-7562-7 La couv. et la p. de titre portent en plus : "biologie, cours"
Notes bibliogr. Glossaire. Index Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
571.4 |
Résumé : |
La biodiversité, ou diversité biologique, constitue le tissu vivant de notre planète. Elle est traditionnellement appréhendée par la diversité des taxons, notamment celle des espèces. Mais d'autres facettes de la diversité doivent être considérées pour rendre compte de la plupart des processus écologiques et évolutifs. Le but de cet ouvrage est de montrer la puissance d'une approche fonctionnelle de la diversité pour mieux comprendre comment se structurent et fonctionnent les systèmes écologiques et leurs composantes.
L'ouvrage est centré sur les plantes, composantes majeures de ces systèmes pour lesquelles l'approche fonctionnelle a conduit à des avancées majeures au cours des 20 dernières années. Ce livre présente tout d'abord les bases conceptuelles d'une approche fonctionnelle de la diversité fondée sur l'utilisation des traits des organismes. Il montre ensuite comment cette approche peut être utilisée pour aborder des questions actuellement très débattues en écologie, se rapportant notamment aux réponses des plantes aux facteurs du milieu (incluant les changements planétaires), et à l'identification des contrôles s'exerçant sur la structure des communautés, les propriétés des écosystèmes et les services que ceux-ci rendent aux sociétés humaines.
(schéma)
L'estimation de cette diversité reste cependant un grand défi. Une des explications est liée à sa nature plurielle, qui pose la question du choix de l'entité à prendre en compte. Ainsi, la plupart des quantifications actuelles portent sur le nombre d'espèces, qui met en avant la «facette taxinomique» de la diversité. Il y aurait actuellement environ 9 millions d'espèces sur la Terre, dont seulement un peu plus de 1,2 millions sont décrites (Mora et al, 2011). Au-delà de ces estimations encore bien imprécises, les travaux des paléontologues, des généticiens et des évolutionnistes ont permis de retracer l'histoire de l'origine de la vie et de l'évolution des organismes. Sur la base de la théorie de l'évolution et de l'observation des restes fossiles, ils ont pu proposer une classification du vivant, l'arbre de vie, reliant ses membres par leurs liens de parenté : chaque organisme s'y trouve inscrit dans une histoire évolutive, le tissu des relations entre apparentés représentant alors la «facette phylogénétique» de la diversité. Cependant, la diversité des organismes participe d'autres différences qui transcendent les délimitations taxinomiques et les liens de parenté existant entre eux. L'une d'entre elles relève de la diversité des fonctions accomplies par cette multitude d'organismes en relation avec les milieux qu'ils occupent : c'est la «facette fonctionnelle» de la diversité.
Si l'on veut comprendre le fonctionnement des systèmes écologiques et en dernier ressort celui de notre planète, la prise en compte de la composante fonctionnelle des organismes est essentielle. Pour s'en convaincre, arrêtons-nous sur la comparaison réalisée par Lovelock (1979) des atmosphères des deux planètes qui nous entourent, Venus et Mars, avec celles de la Terre actuelle et d'une Terre hypothétique où la vie n'existerait pas (Tableau 1.1). |
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