Titre : |
Immunité des métazoaires |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Pierre Cornec (1941-....), Auteur |
Editeur : |
Bruxelles : De Boeck |
Année de publication : |
2013 |
Collection : |
Licence maîtrise doctorat |
Importance : |
1 vol. (169 p.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8041-8285-4 |
Note générale : |
La p. de titre et la couv. portent en plus : "cours, biologie"
Bibliogr. p. 164-165 |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
571.9 |
Résumé : |
L'individu, le Soi, est unique, différent des autres individus d'une même espèce et de ceux qui appartiennent à d'autres espèces ou à d'autres groupes taxonomiques. Dans sa plus simple expression, il peut être défini comme un édifice supramoléculaire, plus ou moins complexe, dont le caractère original est déterminé par son génotype, c'est-à -dire par une combinaison allélique inédite construite par transfert de gènes au cours d'un processus de reproduction sexuée ou de parasexualité (conjugaison des procaryotes, par exemple).
Le Non-Soi a une double origine, interne et externe. Dans le premier cas, c'est le Soi localement altéré, conséquence d'une variation mutationnelle voire oncogénique. Dans le second cas, il prend la forme d'un autre individu donc d'un autre édifice moléculaire, allogénique s'il est de la même espèce, xénogénique dans les autres situations.
L'occupation d'un milieu biologique à des fins de nutrition, voire de reproduction, est une des conditions de la survie et de la perpétuation de nombreuses espèces, virus, micro-organismes ou eucaryotes pluricellulaires. Soi et Non-Soi sont donc en confrontation permanente et naturelle dans le milieu où ils se côtoient. Si, généralement, la confrontation s'effectue sans dommages visibles, elle peut, dans d'autres conditions, devenir infectieuse et avoir des conséquences pathologiques. Les réponses du Soi à l'intrusion du Non-Soi, réponses qui le protègent et lui confèrent une immunité (de immunis : «exempt de...»), reposent sur la présence d'effecteurs cellulaires et moléculaires dont l'ensemble constitue le système immunitaire. Chez les mammifères, les moyens s'agencent en deux lignes de défense susceptibles d'être successivement sollicitées. Elles caractérisent et définissent les deux composantes de l'immunité, l'immunité innée ou naturelle et l'immunité acquise ou adaptative, distinctes dans les modalités de leur engagement mais complémentaires dans l'acte de neutralisation et d'élimination du Non-Soi.
Protection et défense conditionnent la survie de tout organisme dans son milieu. Comment sont-elles assurées chez les autres métazoaires ? Des effecteurs comparables, voire homologues de ceux des mammifères, sont-ils identifiables ? Quel scénario évolutif de l'immunité peut-on actuellement proposer à l'échelle des métazoaires ? |
Immunité des métazoaires [texte imprimé] / Jean-Pierre Cornec (1941-....), Auteur . - Bruxelles : De Boeck, 2013 . - 1 vol. (169 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - ( Licence maîtrise doctorat) . ISBN : 978-2-8041-8285-4 La p. de titre et la couv. portent en plus : "cours, biologie"
Bibliogr. p. 164-165 Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
571.9 |
Résumé : |
L'individu, le Soi, est unique, différent des autres individus d'une même espèce et de ceux qui appartiennent à d'autres espèces ou à d'autres groupes taxonomiques. Dans sa plus simple expression, il peut être défini comme un édifice supramoléculaire, plus ou moins complexe, dont le caractère original est déterminé par son génotype, c'est-à -dire par une combinaison allélique inédite construite par transfert de gènes au cours d'un processus de reproduction sexuée ou de parasexualité (conjugaison des procaryotes, par exemple).
Le Non-Soi a une double origine, interne et externe. Dans le premier cas, c'est le Soi localement altéré, conséquence d'une variation mutationnelle voire oncogénique. Dans le second cas, il prend la forme d'un autre individu donc d'un autre édifice moléculaire, allogénique s'il est de la même espèce, xénogénique dans les autres situations.
L'occupation d'un milieu biologique à des fins de nutrition, voire de reproduction, est une des conditions de la survie et de la perpétuation de nombreuses espèces, virus, micro-organismes ou eucaryotes pluricellulaires. Soi et Non-Soi sont donc en confrontation permanente et naturelle dans le milieu où ils se côtoient. Si, généralement, la confrontation s'effectue sans dommages visibles, elle peut, dans d'autres conditions, devenir infectieuse et avoir des conséquences pathologiques. Les réponses du Soi à l'intrusion du Non-Soi, réponses qui le protègent et lui confèrent une immunité (de immunis : «exempt de...»), reposent sur la présence d'effecteurs cellulaires et moléculaires dont l'ensemble constitue le système immunitaire. Chez les mammifères, les moyens s'agencent en deux lignes de défense susceptibles d'être successivement sollicitées. Elles caractérisent et définissent les deux composantes de l'immunité, l'immunité innée ou naturelle et l'immunité acquise ou adaptative, distinctes dans les modalités de leur engagement mais complémentaires dans l'acte de neutralisation et d'élimination du Non-Soi.
Protection et défense conditionnent la survie de tout organisme dans son milieu. Comment sont-elles assurées chez les autres métazoaires ? Des effecteurs comparables, voire homologues de ceux des mammifères, sont-ils identifiables ? Quel scénario évolutif de l'immunité peut-on actuellement proposer à l'échelle des métazoaires ? |
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