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Titre : Espaces publics urbains : les limites réelles des rues. Le cas de la ville de Bechar Type de document : texte imprimé Auteurs : KADRI Soraya, Auteur Année de publication : 2020-2021 Accompagnement : CD Langues : Français (fre) Catégories : Architecture:Architecture Mots-clés : Limites, Espaces publics urbains, Rues, Sahara, Oasis, Ville, Transgression.
Boundaries, Urban public spaces, Streets, Sahara, Oasis, City, Transgression.Résumé : D’une évidence indéniable, les limites sont indissociables du système formel qu'ils enveloppent, et sont destinées à restreindre la profondeur et l'infini. Dans les oasis sahariennes, le système formel est parfaitement unitaire et homogène. Il définit une relation harmonieuse avec l'environnement naturel qui le limite. La limite de ce dernier constitue une sorte de familiarité, signe de la reconnaissance de l'environnement.
D’abord la frontière faite par le rempart de l'espace habité est l'une des bases primordiales de la grammaire des sociétés sahariennes pour fixer des limites de l'extérieur. Ensuite les limites des rues, dans la mesure où elles divisent les entités habitables, s'avèrent être les structures de raccordement; puisqu’à la fois elles arrêtent, et laissent passer, selon le code sociétal.
Ainsi, le paradoxe de la limite des rues, malgré son rôle comme barrière par le jeu de la lumière et l'obscurité, par l'étroitesse de sa dimension, par la sinuosité de son agencement... elle reste transitoire.
Dans la culture de l'oasis, la perception de la rue comme une frontière entre l'intérieur et l'extérieur, garantit l'intimité de l'espace habité (seuil à ne pas dépasser), s'estompe à présent dans la ville « européanisée », et s'ouvre à tous. Et ce en réponse à un urbanisme importé d'ailleurs où la construction d'interminables limites telles que les clôtures de résidences dont l'objectif simpliste est de séparer les espaces.
Si l'oasien a vécu une vie rationnelle dans la mesure où il comprenait les composantes de son espace et ses limites, il n’en est pas de même aujourd'hui. De l'oasis à la ville, dans cet espace urbanisé, l'étendue du décalage entre l'image qu’offre l'ancienne organisation spatiale (qui reflète l'image réelle quotidienne de ceux que nous appelons les Sahariens), ainsi que le théâtre de croissance actuelle (qui importe ses modèles des pays occidentaux, loin de s'adapter au contexte saharien), est tout à fait détectable. Ces dynamiques spatiales témoignent de transmutations pertinentes qui s’opèrent sur les habitations au Sahara (typiquement à Bechar sélectionnée comme cas d’étude), mais aussi sur les espaces publics urbains : les rues précisément, autant sur le plan formel que sur les pratiques intrinsèques.
Par conséquent, il est nécessaire aujourd'hui de s'interroger sur les lignes de démarcation des rues héritées, dont la façon de tracer des frontières claires, et l'art de déjouer le vent et le soleil se sont estompés. Actuellement, ces limites suivent rarement un tracé linéaire pour permettre de discerner deux étendues. À première vue, elles alternent, corrompent, et s'emmêlent donnant naissance à des métaphores. D'où la difficulté à construire, de manière lisible les espaces de rues. En effet, si la limite des rues est supposée entrain de disparaitre, cela peut être probablement dû aux actes et agis individuels qui n’assouvissent plus la réflexion globale, empiétant davantage sur la propriété publique. Cela est agrémenté par l’absence d’une planification préalable et des services de contrôle territorialement compétant.
Pour vérifier cette hypothèse, cette étude descriptive et explicative des symptomatiques des limites des rues à Bechar passe par une lecture historique agrémentée par une approche diachronique ainsi qu’une enquête sociologique.
It is undeniably obvious that limits are inseparable from the formal system they encompass, and are intended to restrict depth and infinity. In the Saharan oases, the formal system is perfectly unified and homogeneous. It defines a harmonious relationship with the natural environment that limits it. The limit of the latter constitutes a kind of familiarity, friendliness, the sign of recognition of the environment.
First of all, the boundary created by the rampart of the inhabited space is one of the essential bases of the grammar of Saharan societies to set boundaries from the outside. Then the limits of the streets, insofar as they divide the habitable entities, turn out to be the connecting structures; since they both stop, and let pass, according to the societal code.
Thus, the paradox of the street limit, despite its role as a barrier through the play of light and darkness, through the narrowness of its dimension, through the sinuosity of its arrangement... it remains transitory.
In the culture of the oasis, the perception of the street as a border between the interior and the exterior, guarantees the intimacy of the inhabited space (threshold not to be exceeded), now fades into the Europeanized city, and opens up to all. And this in response to imported urban planning where the construction of endless limits such as residential fences whose simplistic objective is to separate spaces.
If the oasis has lived a rational life insofar as he understood the components of his Space and its limits, it is not the same today. From the oasis to the city, in this urbanized space, the extent of the gap between the image offered by the old spatial organization (which reflects the real daily image of those we call Saharians), as well as the current growth theatre (which imports its models from Western countries, far from adapting to the Saharan context), is quite detectable. These spatial dynamics testify to the relevant transmutations that take place on dwellings in the Sahara (typically in Bechar selected as case studies), but also on public spaces
Urban: the streets precisely, both formally and in terms of intrinsic practices.
Therefore, it is necessary today to question the demarcation lines of inherited streets, including how to draw clear borders, how to thwart the wind and sun have faded. Currently, these boundaries rarely follow a linear line to allow two areas to be identified. At first glance, they alternate, corrupt, and become entangled, giving rise to metaphors. Hence the difficulty of building street spaces in a legible way. This is supposed to be the responsibility of If the street line is supposed to disappear, it can probably be due to individual actions and actions that no longer satisfy global thinking, encroaching more on public property. It is enhanced by the absence of prior planning and territorially competent control services.
To verify this hypothesis, this descriptive and explanatory study of the symptoms of street boundaries in Bechar involves a historical reading enhanced by a diachronic approach as well as a sociological investigation.
Directeur de thèse : MEGHFOUR KACEMI Malika Espaces publics urbains : les limites réelles des rues. Le cas de la ville de Bechar [texte imprimé] / KADRI Soraya, Auteur . - 2020-2021 . - + CD.
Langues : Français (fre)
Catégories : Architecture:Architecture Mots-clés : Limites, Espaces publics urbains, Rues, Sahara, Oasis, Ville, Transgression.
Boundaries, Urban public spaces, Streets, Sahara, Oasis, City, Transgression.Résumé : D’une évidence indéniable, les limites sont indissociables du système formel qu'ils enveloppent, et sont destinées à restreindre la profondeur et l'infini. Dans les oasis sahariennes, le système formel est parfaitement unitaire et homogène. Il définit une relation harmonieuse avec l'environnement naturel qui le limite. La limite de ce dernier constitue une sorte de familiarité, signe de la reconnaissance de l'environnement.
D’abord la frontière faite par le rempart de l'espace habité est l'une des bases primordiales de la grammaire des sociétés sahariennes pour fixer des limites de l'extérieur. Ensuite les limites des rues, dans la mesure où elles divisent les entités habitables, s'avèrent être les structures de raccordement; puisqu’à la fois elles arrêtent, et laissent passer, selon le code sociétal.
Ainsi, le paradoxe de la limite des rues, malgré son rôle comme barrière par le jeu de la lumière et l'obscurité, par l'étroitesse de sa dimension, par la sinuosité de son agencement... elle reste transitoire.
Dans la culture de l'oasis, la perception de la rue comme une frontière entre l'intérieur et l'extérieur, garantit l'intimité de l'espace habité (seuil à ne pas dépasser), s'estompe à présent dans la ville « européanisée », et s'ouvre à tous. Et ce en réponse à un urbanisme importé d'ailleurs où la construction d'interminables limites telles que les clôtures de résidences dont l'objectif simpliste est de séparer les espaces.
Si l'oasien a vécu une vie rationnelle dans la mesure où il comprenait les composantes de son espace et ses limites, il n’en est pas de même aujourd'hui. De l'oasis à la ville, dans cet espace urbanisé, l'étendue du décalage entre l'image qu’offre l'ancienne organisation spatiale (qui reflète l'image réelle quotidienne de ceux que nous appelons les Sahariens), ainsi que le théâtre de croissance actuelle (qui importe ses modèles des pays occidentaux, loin de s'adapter au contexte saharien), est tout à fait détectable. Ces dynamiques spatiales témoignent de transmutations pertinentes qui s’opèrent sur les habitations au Sahara (typiquement à Bechar sélectionnée comme cas d’étude), mais aussi sur les espaces publics urbains : les rues précisément, autant sur le plan formel que sur les pratiques intrinsèques.
Par conséquent, il est nécessaire aujourd'hui de s'interroger sur les lignes de démarcation des rues héritées, dont la façon de tracer des frontières claires, et l'art de déjouer le vent et le soleil se sont estompés. Actuellement, ces limites suivent rarement un tracé linéaire pour permettre de discerner deux étendues. À première vue, elles alternent, corrompent, et s'emmêlent donnant naissance à des métaphores. D'où la difficulté à construire, de manière lisible les espaces de rues. En effet, si la limite des rues est supposée entrain de disparaitre, cela peut être probablement dû aux actes et agis individuels qui n’assouvissent plus la réflexion globale, empiétant davantage sur la propriété publique. Cela est agrémenté par l’absence d’une planification préalable et des services de contrôle territorialement compétant.
Pour vérifier cette hypothèse, cette étude descriptive et explicative des symptomatiques des limites des rues à Bechar passe par une lecture historique agrémentée par une approche diachronique ainsi qu’une enquête sociologique.
It is undeniably obvious that limits are inseparable from the formal system they encompass, and are intended to restrict depth and infinity. In the Saharan oases, the formal system is perfectly unified and homogeneous. It defines a harmonious relationship with the natural environment that limits it. The limit of the latter constitutes a kind of familiarity, friendliness, the sign of recognition of the environment.
First of all, the boundary created by the rampart of the inhabited space is one of the essential bases of the grammar of Saharan societies to set boundaries from the outside. Then the limits of the streets, insofar as they divide the habitable entities, turn out to be the connecting structures; since they both stop, and let pass, according to the societal code.
Thus, the paradox of the street limit, despite its role as a barrier through the play of light and darkness, through the narrowness of its dimension, through the sinuosity of its arrangement... it remains transitory.
In the culture of the oasis, the perception of the street as a border between the interior and the exterior, guarantees the intimacy of the inhabited space (threshold not to be exceeded), now fades into the Europeanized city, and opens up to all. And this in response to imported urban planning where the construction of endless limits such as residential fences whose simplistic objective is to separate spaces.
If the oasis has lived a rational life insofar as he understood the components of his Space and its limits, it is not the same today. From the oasis to the city, in this urbanized space, the extent of the gap between the image offered by the old spatial organization (which reflects the real daily image of those we call Saharians), as well as the current growth theatre (which imports its models from Western countries, far from adapting to the Saharan context), is quite detectable. These spatial dynamics testify to the relevant transmutations that take place on dwellings in the Sahara (typically in Bechar selected as case studies), but also on public spaces
Urban: the streets precisely, both formally and in terms of intrinsic practices.
Therefore, it is necessary today to question the demarcation lines of inherited streets, including how to draw clear borders, how to thwart the wind and sun have faded. Currently, these boundaries rarely follow a linear line to allow two areas to be identified. At first glance, they alternate, corrupt, and become entangled, giving rise to metaphors. Hence the difficulty of building street spaces in a legible way. This is supposed to be the responsibility of If the street line is supposed to disappear, it can probably be due to individual actions and actions that no longer satisfy global thinking, encroaching more on public property. It is enhanced by the absence of prior planning and territorially competent control services.
To verify this hypothesis, this descriptive and explanatory study of the symptoms of street boundaries in Bechar involves a historical reading enhanced by a diachronic approach as well as a sociological investigation.
Directeur de thèse : MEGHFOUR KACEMI Malika Exemplaires
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