Mines et métallurgie

Historique 

Créé le 05/08/1986 et reconnu par le journal officiel N°32 du 06/08/1986 en tant qu’Institut de Mines et Métallurgie, cette structure assurait, initialement, la formation d’ingénieurs en mines et en métallurgie, respectivement. Aujourd’hui « département », celle-ci ne cesse d’évoluer afin d’aider à relever les défis nationaux en termes de résorption et d’intégration du nombre croissant des nouveaux bacheliers dans les filières existantes, d’une part, et de s’aligner sur les ambitions politico-économiques d’envergure qui visent au développement, à court, moyen et long termes, des secteurs industriels clés, notamment celui de l’exploitation et de la valorisation des ressources minérales, dont regorge le sous-sol algérien, et de la sidérurgie, d’autre part. Depuis l’implémentation du système LMD, deux parcours ont vu le jour : celui du Génie Minier et celui de la Métallurgie. En 2015, la filière « Métallurgie » est devenue une filière nationale. Actuellement, le département assure trois formations, à savoir :

Métallurgie

Les domaines couverts par le parcours « Métallurgie » sont ceux de la « Technologie de Fonderie », de la « Mise en Forme des Métaux » et du « Génie Métallurgique ». Ceci implique un large spectre de matériaux concernés par l’enseignement dispensé. À l’heure actuelle, le département assure une formation en « Métallurgie », en premier cycle. Le Master a pour objectif, entres autres, de parfaire les connaissances des étudiants sur la constitution-même des divers matériaux et des modalités d’exploitation et d’application de leurs propriétés intrinsèques à des fins industrielles, notamment dans le secteur sidérurgique de prédilection, mais pas exclusivement. Les étudiants se doivent donc de maîtriser les notions de base relatives à l’élaboration et aux traitements desdits matériaux de telle sorte à ce que leurs microstructures et leurs propriétés innées ou acquises soient savamment contrôlées et/ou optimisées. Autrement dit, la compréhension des relations existantes entre l’organisation de la matière, principalement à l’échelle atomique, et des propriétés physico-chimiques, mécaniques et rhéologiques induites se doit de satisfaire aux exigences techniques auxquelles ils devront faire face en tant que futurs acteurs des secteurs industriels bien identifiés dans le paysage régional et national auxquels ils se prédestinent (ex., industrie du verre, la céramique, la métallurgie, l’aéronautique, la mécanique, l’industrie chimique et pétrochimique, domaines d’élaboration, de mise en forme ou de transformation des matériaux, …etc.).

Génie minier

Cette filière couvre deux spécialités, à savoir : « Valorisation des Ressources Minérales » et « Exploitation des Mines ». La formation en Génie Minier permet au titulaire du diplôme d’évaluer, d’exploiter et de valoriser les ressources minérales, au sens large, et lui ouvre les portes de l’ensemble des secteurs publics et privés mettant en relation les ressources minérales et l’industrie. L’enseignement tend vers une acquisition des connaissances recouvrant toutes les étapes d’exploitation du minerai sous sa forme brute (minéral/roche) jusqu’à son traitement en vue d’un enrichissement, et ce, en amont de toute fin industrielle visant à la création ou à l’optimisation de procédés d’élaboration, de mise en forme ou de transformation des matériaux (métaux et alliages).

Technologie de Pipelines (Master professionnel)

Cette formation vise, entres autres, à : la compréhension des fondamentaux de la métallurgie ; la maîtrise des modalités de l’assemblage par soudage et par brasage ; la conception et le dimensionnement d’un équipement ou d’une structure soudé(e) ; la compréhension des mécanismes de dégradation ; la connaissance des réglementations, des normes et des codes de fabrication en vigueur ; la connaissance des différentes méthodes de contrôles non destructifs ; les processus à l’origine des défauts observés dans les structures et leur évolution.

Potentialités régionales et nationales d’employabilité

À l’échelle régionale, la région oranaise renferme divers pôles industriels qui permettront d’absorber une large partie des étudiants fraîchement diplômés du département de Mines et Métallurgie, notamment ceux de la SONATRACH, de TOSYALI, des groupe de l’industrie cimentière (tels que GICA et LAFARGE) et les sociétés en charge de l’exploitation des carrières et de la fabrication des granulats dans la région. Les connaissances et les compétences acquises par les détenteurs des diplômes délivrés par le département leur permettront, notamment, de fournir des prestations en « consulting » en qualité d’experts. Quant à l’échelle nationale, les titulaires du Master auront le choix de s’insérer dans le monde du travail avec tout ce que ce dernier offre comme perspectives d’employabilité dans le secteur de la sidérurgie, de la mécanique, de la chimie, de la céramique, de l’exploitation minière, du traitement et de la valorisation des ressources minérales avec tous les domaines qui y sont attenants, notamment celui de l’environnement et du recyclage des déchets. Quant à ceux faisant le choix d’une carrière plutôt académique (enseignement et recherche), la possibilité de concourir pour des épreuves doctorales, nationales, existent ailleurs, en attendant l’ouverture d’une formation doctorale au sein de notre département dans un proche avenir.